Il n’est sans doute pas de semaine où ne se pose la question des médias, quelles que soient leurs formes : cinéma, télévision, internet, presse, musique, smartphones – ou plus simplement aujourd’hui, écrans, tactiles ou de diffusion. Chaque semaine ces médias et écrans interrogent nos façons d’appréhender le monde, d’habiter l’espace, de nous situer dans l’histoire, de bâtir des cultures. Les GAFAM, comme on les nomme désormais, (Google Apple Facebook Amazon Microsoft, mais ils ne sont pas les seuls), semblent être les opérateurs incontournables de nos vies, comme de la manière dont nous faisons société. Inversement, cette nouvelle domination n’a cessé, à mesure qu’elle s’installait, de nourrir les réflexions, dans une effervescence manifeste, tant aux États-Unis qu’en Europe et au Japon. Ces réflexions ont épousé les contours de théories diverses : artistiques, économiques, esthétiques, philosophiques, architecturales, sociologiques. Parmi ses avatars, le postmodernisme et le poststructuralisme, mais aussi les théories néolibérales, ont annoncé l’avènement d’un monde en réseau, tissé d’images et de signes, d’un monde-texte ou texture.
Ce colloque a pour ambition de redéployer ces questions sous des angles multiples – politique, sociologique, esthétique ou économique – pour voir jusqu’où, et comment, les médias in-forment, à tous les sens du terme, la structure de nos sociétés, les modalités de la création, le régime de nos échanges.
Programme
17h30 Discours d'ouverture
Cécile SAKAI (univ. Paris Diderot/IFRJ-MFJ), Mathieu CAPEL (univ. Grenoble Alpes/IFRJ-MFJ)
17h45 Conférence
Eiji OGUMA (univ. Keiô)
Entre « faits » et « fake » : que peuvent aujourd'hui cinéma et médias ?
18h30 Table ronde : Cinéma, activisme, politique
Participants : Katsuya TOMITA (cinéaste), Ryôta MURAKAMI(journaliste), Marie LINTON (cinéaste)